Un homme seul vit au rythme de l'inconnu, ouvert aux passants du monde qui viennent se heurter, se murmurer, se confier à lui.
Une femme traverse l'angoisse de la séparation.
La ville, perpétuelle métamorphose, laisse se déployer le mouvement de leur différence jusqu'à l'éclair de leur rencontre...
« C'est avec ce film que j'ai commencé à aborder le cinématographe comme un peintre. J'ai souhaité pousser l'exploration des nouvelles possibilités qu'offre le traitement numérique de l'image en mouvement.
Mon propos n'est pas uniquement celui d'un esthète. Il s'agit de sortir des canons du réalisme pour traduire les états de la subjectivité à même la texture du film considéré comme une toile picturale d'où émergent des espaces, des figures, des objets...
J'ai procédé ainsi à une raréfaction de la structure narrative afin de laisser la place au voir et à l'écoute. »
aurélien réal